Aujourd’hui, il n’est plus aussi enthousiaste quand ses maîtres lui montrent la laisse. Son pas joyeux a fait place à un pas boiteux. Devant le lit, il s’assoit sagement, les yeux tout piteux. C’est sa façon de dire « un p’tit coup de main, s’il vous plait. Je veux monter vous rejoindre, mais je n’y arrive plus. »
Qu’est-ce qui arrive à ce cher Dexter ? Une petite visite chez le vétérinaire confirme que l’âge le rattrape, tout simplement. Comme chez les humains, des malaises physiques font leur apparition. Les problèmes articulaires sont parmi les plus courants.
Le maintien d’un poids santé ainsi que l’ajout d'un supplément articulaire à son alimentation constituent une stratégie efficace afin de soulager ses problèmes articulaires et lui permettre d’être confortable.
Si vous faites quelques recherches sur internet, vous réaliserez que choisir le bon supplément peut s’avérer un vrai casse-tête 🤯
La glucosamine, l’acide hyaluronique, la chondroïtine et le méthylsulfonylméthane (MSM) sont tous des ingrédients communs dans les suppléments articulaires.
Chacun d’eux est un composé naturel et chondroprotecteur, un mot compliqué pour parler d’une substance qui vise à protéger et à soutenir la santé articulaire.
Voilà pourquoi nous allons vous pointer ce qui les différencie et vous partager le meilleur choix selon nous.
Molécule naturellement présente dans l’organisme, la glucosamine est un composant essentiel du cartilage, le tissu qui recouvre les extrémités des os dans les articulations.
Son rôle principal :
La glucosamine aide à la formation, à la régénération et au maintien de la structure et de l’élasticité du cartilage.
Vous aimerez peut-être savoir que les suppléments de glucosamine sont souvent conçus à partir de carapaces de crustacés, la source naturelle la plus concentrée en glucosamine.
Comme la glucosamine, l’acide hyaluronique est une substance naturellement présente dans l’organisme. On le retrouve principalement dans les tissus conjonctifs, les articulations et la peau.
Son rôle principal :
L’acide hyaluronique est un des constituants naturels de la synovie, le liquide dans lequel baigne le cartilage. Il agit comme un lubrifiant et un amortisseur, et permet aux surfaces articulaires de glisser en douceur les unes contre les autres.
Cela contribue à réduire les frottements et les chocs, ce qui améliore la mobilité et réduit l’inconfort.
Vous aimerez peut-être savoir qu’une molécule d’acide hyaluronique peut retenir jusqu’à 1 000 fois son poids en eau.
Comme la glucosamine et l’acide hyaluronique, la chondroïtine se retrouve naturellement dans l’organisme. Elle est un composant structurel important du cartilage auquel elle apporte l’essentiel de sa résistance à la compression.
Son rôle principal :
La chondroïtine combat activement les enzymes qui dégradent le tissu articulaire et aide à garder les nutriments et le liquide synovial dans les articulations pour un mouvement fluide et sans chocs.
Vous aimerez peut-être savoir que la chondroïtine aide à conserver l’élasticité des coussinets des pattes des animaux.
Avant de poursuivre avec le MSM, il est important de savoir qu’avec l’âge, le processus de fabrication de la glucosamine, de l’acide hyaluronique et de la chondroïtine ralentit.
Le MSM est un composé organique soufré présent dans les organismes animaux et végétaux. Il a un effet analgésique et anti-inflammatoire.
Son rôle principal :
Sous forme de supplément, le MSM agit comme antidouleur en prévenant la carence en soufre qui entraîne douleurs articulaires, problèmes circulatoires et relâchement du tissu conjonctif.
C’est à ce moment que vous en venez à cette conclusion évidente : c’est une synergie de ces 4 ingrédients qui pourra pleinement soutenir la santé articulaire de votre animal.
C’est pourquoi nous avons créé tonus+ un supplément complet qui combine ces 4 ingrédients actifs.
En plus d’avoir un goût irrésistible que les chiens adorent, tonus+ est efficace pour :
- Accroître la souplesse articulaire
- Améliorer le confort articulaire
- Assurer la rétention d'eau dans le cartilage
- Réduire l'inflammation
- Favoriser une récupération rapide
- Contribuer à la régénération des tissus conjonctifs
- Faciliter le processus digestif
Lorsque l’on regarde la conversion de la courbe de nos chiens en âge humain dans le tableau ci-dessous, on constate avec désarroi que l’atteinte de la vieillesse se fait beaucoup trop rapidement.
Tout comme pour l’humain, dans l’optique de vieillir sereinement, la prévention par une saine hygiène de vie (exercice, poids santé et supplémentation adéquate) peut faire la différence sur les effets ressentis de l’âge.
Douleurs articulaires et problèmes métaboliques font partie des premiers symptômes de vieillissement sur notre compagnon.
La meilleure des préventions devrait commencer avant l’atteinte de la vieillesse.
Avec l'ajout du supplément 3 en 1 de baci+ au régime de votre compagnon, vous donnez à celui-ci le moyen de maintenir une bonne santé articulaire favorisant sa mobilité. Vous lui donnez aussi les meilleures possibilités de profiter d’une bonne santé intestinale et de renforcer ainsi son système immunitaire. 🐶
C’est une simple habitude qui peut faire la différence!
Le CoQ10 est essentiel pour la synthèse mitochondriale de l’énergie. Il agit comme un antioxydant puissant qui aide à lutter contre le vieillissement, et aide au bon fonctionnement des organes, en particulier le cœur et le foie. Le CoQ10 fortifie également la fonction immunitaire, la santé gastro-intestinale et apporte une oxygénation appropriée.
Ce coenzyme, produit naturellement dans le corps, se raréfie progressivement lors du processus de vieillissement. C’est pourquoi son ajout dans le régime de vie de votre chien peut lui être d’une aide substantielle pour traverser harmonieusement les phases de sa vie.
Le CoQ10 existe sous plusieurs formes, dont l’ubiquinol qui est incorporée dans notre supplément 3 en 1 parce qu’elle est la forme la mieux métabolisée par les chiens et, par conséquent, est immédiatement assimilable.
L’acide hyaluronique est un autre ingrédient de choix produit naturellement par le corps, mais dont la production se raréfie avec l’âge, ce qui entraîne la dégradation des tissus conjonctifs. Il est un composant stratégique de ces tissus, que l’on retrouve entre autres dans la peau, les os, les cartilages, le liquide synovial, les ligaments, les tendons, etc.
Il permet de capter l’eau pour protéger, hydrater, contribuer à l’apport des nutriments, et lubrifier les articulations et les muscles. Il contribue aussi à la synthèse du collagène et de l’élastine, et aide ainsi à préserver l’élasticité des tissus.
Il s’avère un ingrédient de choix pour protéger les articulations en repoussant l’usure des cartilages et, incidemment, pour diminuer l’apparition d’inflammations et de douleurs.
Chez le chien comme chez les humains, un bon système immunitaire dépend grandement de la présence, dans les intestins, d’une communauté forte de bonnes bactéries.
En administrant des prébiotiques et des probiotiques biologiquement adaptés aux chiens, on contribue à nourrir et à renforcer la colonie des bactéries utiles.
Les prébiotiques et probiotiques aident :
- À assimiler son alimentation quotidienne;
- À diminuer les effets du stress;
- À renouveler les cellules.
Tous ses avantages sont pour le bonheur du chien, mais aussi du maître! 💜
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(présentement à 20% de rabais pour le mois de l'articulation)
Sources
http://www.dogsnaturallymagazine.com/dog-arthritis-joint-pain/
http://www.totalhealthmagazine.com/Pet-Health/COENZYME-Q10-CoQ10-for-Pet-Heart-Health.html
https://vcahospitals.com/know-your-pet/coenzyme-q-10
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165242713000287
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Alors que chez le chien, la défaillance du système articulaire fait partie des premiers symptômes de vieillissement, chez le chat, les premiers signes se feront voir par les glandes et les organes internes.
Tout comme pour l’humain, dans l’optique de vieillir sereinement, la prévention par une saine hygiène de vie (exercice, saine nutrition et supplémentation adéquate) peut faire la différence sur les effets ressentis de l’âge.
La meilleure des préventions devrait commencer avant l’atteinte de la vieillesse.
Avec le supplément 3 en 1 de baci+, vous offrirez à votre félin un apport antioxydant, une bonne santé intestinale et le renforcement de son système immunitaire afin de l'aider à vieillir en santé. 🐱
Le resvératrol est présent dans notre supplément 3 en 1 sous la forme trans-resvératrol 99 %, micronisé, une forme bio active et biologique accessible à l’assimilation.
Il s’agit d’un puissant antioxydant phénolique présent principalement dans les raisins et le vin rouge qui a aussi une activité antiproliférative des radicaux libres et anti-inflammatoires.
Les bienfaits de l'addition de resvératrol, hautement assimilable, au régime alimentaire de votre chat :
- Retardera les symptômes de son vieillissement;
- Aura un effet positif sur son métabolisme et sa vitalité générale;
- Préservera sa bonne santé neurologique (le resvératrol aide à protéger le cerveau du stress oxydatif ou sénescence);
- Sera excellent pour sa peau et son pelage;
- Lui permettra d’atteindre et de maintenir un poids santé (le resvératrol active l’enzyme SIRT1, qui intervient dans le processus de sensation de satiété);
- Lui assurera une meilleure photoprotection UV, ce qui est bien pratique quand on est un chat sans poil.
On sait qu’une bonne hydratation est essentielle à la bonne santé du chat et qu’elle est même un facteur à surveiller. L’acide hyaluronique répond particulièrement bien à cette préoccupation. Il permet de capter l’eau pour protéger, hydrater, contribuer à l’apport des nutriments, et, incidemment, lubrifier les articulations et les muscles.
Bien qu’il soit produit naturellement par le corps, il se raréfie avec l’âge, ce qui entraîne la dégradation des tissus conjonctifs. Il est un composant stratégique que l’on retrouve notamment dans la peau, les os, les cartilages, le liquide synovial, les ligaments, les tendons. Il contribue à la synthèse du collagène et de l’élastine, et aide ainsi à préserver l’élasticité des tissus.
Il s’avère un ingrédient de choix pour protéger votre chat de l’usure du temps, et diminuer l’apparition d’inflammations et de douleurs.
Parce qu’une grande part du système immunitaire habite les intestins, une réponse immunitaire saine et équilibrée dépendra d’une communauté forte de bonnes bactéries.
Avec l’ajout de prébiotiques et de probiotiques biologiquement adaptés au chat, on renforce et nourrit la colonie des bactéries utiles.
Les prébiotiques et probiotiques aident :
- À assimiler son alimentation quotidienne;
- À diminuer les effets du stress;
- À renouveler les cellules.
Tous ces avantages aideront au bonheur de votre chat vieillissant 💜
Découvrir le supplément 3 en 1 pour chat ici.
Sources
http://www.dogsnaturallymagazine.com/dog-arthritis-joint-pain/
https://www.jstage.jst.go.jp/article/jvms/75/9/75_13-0004/_pdf
https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00204-013-1026-4
]]>Saviez-vous que près de 70% du système immunitaire de votre animal se retrouve dans leur système digestif? Tout comme chez l’humain, il est primordial de prendre soin de la santé digestive de votre animal. L’utilisation de probiotiques pour animaux est une excellente façon d'assurer la santé du système digestif de votre animal!
La flore intestinale désigne l’ensemble des bactéries présentes dans le système digestif de l’animal. Elle forme un écosystème fragile où les bactéries bénéfiques entrent en compétition avec d’autres qui sont nocives. Une flore intestinale en santé est composée majoritairement de bactéries dont l’effet est positif et qui jouent un rôle de premier plan dans les défenses immunitaires du corps. La prise de probiotiques favorise la santé de la flore intestinale en procurant de bonnes bactéries pour combattre les mauvaises.
Une flore intestinale déséquilibrée peut être causée par plusieurs facteurs. Les causes possibles d’une flore intestinale déséquilibrée:
Ce déséquilibre peut avoir plusieurs répercussions négatives chez l’animal tel que:
C’est à ce moment que votre animal peut bénéficier de la prise de pré et probiotiques.
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- Rôle des prébiotiques:
Le nom prébiotique signifie « avant la vie ». Ce sont des éléments qui se retrouvent généralement avec les probiotiques au niveau de la flore intestinale. Les prébiotiques sont des bactéries qui servent à nourrir les probiotiques afin d’augmenter l’efficacité de ceux-ci.
Rôle des probiotiques:
Probiotiques signifie « pour la vie ». Les probiotiques sont en quelque sorte des être vivants microscopiques qui se nourrissent de prébiotiques et font partie de la flore bactérienne de l’animal. Ceux-ci ont pour rôle d’améliorer la santé de l’animal en équilibrant la flore intestinale.
De plus nos produits sont:
Apprenez-en plus sur nos probiotiques spécialement conçus pour:
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🐎 Chevaux
Dans notre article sur l’Halloween, nous vous avons prévenu des dangers que votre compagnon peut courir, comme l’ingestion de bonbons. Toutefois, il ne s’agit pas de la seule fête pouvant créer du stress à votre animal de compagnie.
Le temps des fêtes est un moment merveilleux qui comporte plusieurs traditions : les échanges de cadeaux, les repas en famille, mais aussi les décorations. Aux yeux de votre compagnon, ces objets scintillants que vous ressortez de vos boîtes peuvent rapidement devenir des jouets dangereux.
Prenons l’exemple du sapin, qui prône fièrement au milieu de votre salon avec ses lumières, ses guirlandes et ses boules suspendues. Curieux, votre chien ou votre chat va explorer de plus près cet intrus, que ce soit en le frôlant ou en s’y jetant dessus. Malheureusement, le sapin se renverse, faisant éclater quelques boules. À eux seuls, ces éclats peuvent causer des blessures chez votre animal de compagnie. Mais ce n’est pas sans oublier les risques d’électrocution avec les lumières de Noël ou encore les risques d’étouffement avec les guirlandes.
Heureusement, il existe plusieurs solutions, comme fixer votre sapin au plafond avec des crochets ou remplacer vos boules de Noël par des décorations en bois ou en plastique. Vous pouvez même éviter de suspendre certaines décorations de Noël dans votre sapin. L’important est de tenir compte du comportement de votre compagnon (est-il d’un naturel espiègle ou calme?) au moment de mettre en place les décorations.
Tout comme les humains, les animaux de compagnie peuvent souffrir d’excès alimentaires liés aux fêtes. Par exemple, offrir des aliments trop gras à votre compagnon peut lui causer une indigestion ou une pancréatite. Voilà pourquoi il est préférable de lui donner des gâteries conçues spécialement pour ses besoins. Bien entendu, celles-ci doivent être offertes à l’occasion et ne doivent pas remplacer l’alimentation de votre animal.
Si votre compagnon préfère la tranquillité pendant le temps des fêtes, il est important de respecter ce désir le plus possible afin d’éviter de le stresser inutilement. Laissez-lui une pièce où il pourra se reposer et qui sera interdite d’accès à vos invités.
Autre point important : si vous échangez des cadeaux, déposez-les sous le sapin à la dernière minute. Ainsi, vous limitez les risques que votre animal de compagnie gruge l’emballage ou s’étouffe avec les rubans. De plus, lors du déballage des cadeaux, ramassez immédiatement tous les emballages au fur et à mesure
Si vous optez pour un sapin de Noël naturel, vous devez augmenter votre vigilance et vous assurer que votre compagnon ne boive pas l’eau qui se trouve à la base de l’arbre, surtout si vous y avez ajouté un agent de conservation. Cette eau, stagnante, contient des bactéries pouvant rendre votre animal de compagnie très malade.
Malgré l’ambiance festival, l’arrivée des invités, les déplacements ou les décorations peuvent avoir beaucoup d’effets négatifs sur la santé de votre animal de compagnie. En effet, le stress peut créer des répercussions sur son système digestif, causant ainsi des selles molles, des flatulences, des vomissements, etc. Heureusement, votre chien, votre chat ou votre oiseau peut bénéficier de suppléments conçus pour renforcer leur système immunitaire. Il existe même des solutions probiotiques pour reconstruire la flore intestinale de votre chien ou de votre chat.
Grâce à ces conseils, votre compagnon vivra un Noël merveilleux avec sa famille. N’oubliez pas de tenir compte de ses besoins personnels, et surtout... passez un bon temps des fêtes!
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Avec ses costumes, ses décors et ses bonbons, l’Halloween est la fête préférée de plusieurs enfants et adultes. Par contre, cette effervescence autour de cet événement peut causer du stress à votre animal de compagnie.
Il est fortement déconseillé de donner des bonbons à votre compagnon. En effet, le chocolat n’est pas le seul aliment toxique pour les animaux. Par exemple, le xylitol, un substitut du sucre qu’on retrouve dans plusieurs bonbons, est aussi néfaste pour votre animal de compagnie. Les raisins secs sont également à éviter, puisqu’ils peuvent causer des troubles digestifs et de l'insuffisance rénale très aigüe. Voilà pourquoi il est préférable de garder vos friandises hors de la portée des animaux en les plaçant dans un contenant hermétique.
Le stress peut avoir de grandes répercussions sur le système digestif de votre animal de compagnie. Ainsi, les selles molles, la diarrhée ou les flatulences sont souvent des signes indiquant le niveau d’anxiété de votre compagnon. Heureusement, il est possible d’administrer à votre chien ou à votre chat des suppléments conçus pour renforcer leur système immunitaire et rééquilibrer leur flore intestinale
Bien qu’il soit tentant d’inclure votre compagnon dans toutes vos activités, vous devez vous rappeler que votre animal de compagnie n’interprète pas les événements de la même manière que vous. S’il est trop anxieux et que vous le forcez trop, cela pourrait même mener à une morsure accidentelle ou à une fugue. Par amour pour votre animal, respectez ses habitudes.]]>
On estime qu’en 2036, un Canadien sur cinq sera touché par l’arthrite. Cependant, l’arthrite touche aussi les animaux de compagnie.
80% des chiens de plus de 8 ans (1) et 20% des chiens de plus d’un an sont touchés par des douleurs articulaires comme l’arthrite, la dysplasie de la hanche ou du coude.
Peu importe l’âge de votre compagnon, vous devez vous préparer aux effets du vieillissement. Et l’arthrite est l’un des effets les plus fréquents chez les animaux vieillissants. Dans cet article, nous vous présenterons des signes à surveiller, mais aussi des astuces pour diminuer les douleurs arthritiques de votre animal.
L’arthrite est l’ensemble des maladies chroniques dégénératives qui affectent les articulations, que ce soit l’arthrose ou la goutte. Pour les animaux de compagnie, l’arthrite affecte principalement leurs hanches, leurs épaules, leurs coudes, leurs poignets, leurs genoux, leurs chevilles ainsi que leur colonne vertébrale.
L’arthrite se produit lorsque le cartilage s’est détérioré, et ce, de différentes façons. Pour rappel, le cartilage est un tissu conjonctif que l’on retrouve sur les articulations entre les os, mais aussi dans l’oreille, le nez ou les disques intervertébraux. Il permet ainsi aux os de bouger sans friction, tout en les empêchant de se souder entre eux. Par contre, lorsque le cartilage est endommagé, il entraîne une réaction inflammatoire des articulations, qui mène à la destruction du cartilage, mais aussi des dommages à l’os sous-jacent.
L’arthrite peut également être contractée par un virus ou une bactérie. Par exemple, les poules peuvent souffrir d’arthrite virale, ou réovirose, en raison d’un virus transmis par leurs fientes. Bien qu’il n’existe pas de traitement de l’arthrite virale, il est possible de protéger les reproducteurs et les poussins grâce à la vaccination.
L’âge est le premier facteur en lien avec l’arthrite. En effet, les vieux animaux ont plus de chance d’avoir l’arthrite, puisque plus on avance en âge, plus le cartilage des articulations s’use. Toutefois, il peut arriver que des animaux plus jeunes souffrent d’arthrite.
Un autre facteur à surveiller est le poids de votre animal de compagnie. Ainsi, si votre compagnon a un poids excédentaire, ce dernier va exercer un stress supplémentaire sur ses articulations, causant ainsi une détérioration accélérée sur le cartilage.
Bien que bénéfique, l’exercice est nuisible lorsque celui-ci est excessif. Dans le cas des chevaux, un excès de travail ou une préparation insuffisante avant l’effort peut augmenter la fréquence de lésions physiques.
Un accident ou un traumatisme peut également influencer l’apparition de l’arthrite chez les animaux. Par exemple, une dislocation de la rotule peut entraîner une conformation anormale de l’articulation, affectant ainsi la mobilité de l’animal.
Enfin, des malformations congénitales ou héréditaires présentes dans certaines races animales peuvent mener plus tard au développement de raideur articulaire.
Certaines races sont davantage prédisposées à développer l’arthrite. Chez les chiens, le labrador, le berger allemand ainsi que le bouvier bernois sont des races à surveiller en raison d’un risque de dysplasie au niveau de la hanche. Cette anomalie touche également les chats persans et siamois. Toutefois, les éleveurs de ces races concernées travaillent à limiter l’apparition de ces malformations héréditaires en excluant de la reproduction les animaux qui en sont atteints.
Il est difficile de reconnaître les signes d’arthrite chez les animaux, puisque ceux-ci sont souvent associés à tort aux effets du vieillissement. De plus, parce que les animaux ont une très bonne résistance à la douleur, ils laissent apparaître peu de signes extérieurs. Voilà pourquoi il faut une bonne période d’observation afin de constater plusieurs signes laissés par votre animal de compagnie :
Si votre animal de compagnie démontre plusieurs signes, il est recommandé de prendre rendez-vous avec un vétérinaire. Ce dernier pourra ensuite confirmer s’il s’agit d’arthrite ou d’un autre problème de santé comme la rupture des ligaments croisés du genou ou une maladie auto-immune.
Lorsque votre animal de compagnie éprouve déjà des douleurs articulaires, il est malheureusement trop tard. Toutefois, il est possible de ralentir la détérioration du cartilage, mais aussi de soulager la douleur de votre compagnon. Voici quelques astuces pouvant contribuer à améliorer la qualité de vie de votre animal.
Comme nous l’avons souligné plus tôt dans le texte, si votre animal de compagnie a un poids excédentaire, celui-ci causera un stress additionnel sur les articulations. Votre priorité sera alors de réduire l’obésité de votre compagnon. Pour cela, il sera important de respecter les recommandations sur la quantité quotidienne de nourriture, mais aussi de limiter le nombre de gâteries. N’hésitez pas à vous renseigner sur des conseils supplémentaires pour la perte de poids ainsi que le maintien d’un poids santé de votre animal.
Votre chien ne sait pas nager? Il existe des vestes de flottaison conçues spécialement pour lui, et ce, dans différentes grandeurs. Ce type de veste aidera votre animal à rester à la surface de l’eau tout en maintenant une position confortable pour la nage. Ces vestes sont également recommandées lorsque votre chien vous accompagne dans plusieurs activités nautiques comme le surf ou la promenade en bateau. En effet, même si votre animal de compagnie sait nager, une mauvaise chute dans l’eau peut malheureusement entraîner une noyade. Toutefois, s’il porte une veste de flottaison, il vous sera plus facile de le hisser en sécurité grâce à la poignée fixée sur son dos.
La glucosamine, dont l’une de ses fonctions est de diminuer la destruction de certaines molécules du cartilage, est produite naturellement par l'organisme. Elle peut être donnée à titre préventif aux animaux vieillissants, mais aussi dans d'autres cas comme la dysplasie des hanches ou après une chirurgie articulaire ou osseuse. Elle peut également se retrouver dans la composition de certaines formules de nourriture sèche conçues pour favoriser la santé des articulations.
L'acide hyaluronique, qui se retrouve naturellement dans nos tissus, joue plusieurs rôles contre le vieillissement. En plus d'hydrater la peau et les dermes, ce type d'acide lubrifie et assouplit les articulations. Utilisé entre autres dans la composition de produits cosmétiques pour réduire l'apparition des rides, l'acide hyaluronique peut également se retrouver dans les suppléments anti-âge destinés aux animaux de compagnie.
Comme nous l’avons mentionné plus tôt, il est impossible de guérir de l’arthrite, puisque des douleurs articulaires signifient souvent que la détérioration du cartilage a déjà commencé. Cependant, grâce aux avancées technologiques, il est possible d’accéder à différents types de traitement pour diminuer les douleurs arthritiques de votre chien ou de votre chat.
La thérapie au laser consiste à utiliser une lumière infrarouge sur le corps de votre animal de compagnie. En plus d'avoir un effet anti-inflammatoire et analgésique, le laser favorise aussi la fabrication de collagène, un élément essentiel à la santé des articulations. Le traitement au laser peut également être utilisé pour améliorer la cicatrisation suite à une chirurgie.
De son côté, la physiothérapie, ou réadaptation physique, mobilise en douceur les articulations de votre compagnon. Après une première évaluation, la personne responsable du traitement vous proposera différentes solutions adaptées aux besoins de votre animal de compagnie. Par exemple, l'hydrothérapie permet de faire de l'exercice dans un milieu aquatique contrôlé, que ce soit dans une piscine ou sur un tapis roulant intégré dans un bain.
Considérée comme une médecine douce, l’acupuncture peut devenir un complément à la médecine traditionnelle. À l'aide d'aiguilles, l'acupuncteur touche des points précis afin d'améliorer la santé ou de soulager la douleur de votre compagnon. Cette méthode peut être envisageable si votre animal souffre de graves effets secondaires liés à la médication ou s'il ne peut recevoir une intervention chirurgicale pour différentes raisons.
Comme vous pouvez le constater, il existe plusieurs manières de soulager les douleurs arthritiques de votre chien, de votre chat ou de tout autre animal de compagnie. Mais surtout, assurez-vous de donner du temps de qualité à votre compagnon et de bien profiter de ces moments précieux entre vous.]]>
Pendant le confinement, votre animal de compagnie a pu profiter continuellement de votre présence. Toutefois, avec le retour à l’école ou au travail, votre compagnon risque de ressentir beaucoup de détresse, surtout s’il n’est pas préparé à votre absence.
Voici quelques conseils afin d’aider votre animal à s’adapter à ce nouveau mode de vie.
Même si votre animal est très affectueux envers vous, il est important de lui permettre de s’isoler de temps à autre. Afin qu’il profite au maximum de ces moments de tranquillité, créez un endroit dans lequel il peut se reposer ou se cacher. Par exemple, si vous avez un chat, vous pouvez lui fabriquer une maison en boîte de carton.
Il n’y a rien de mieux que des moments de jeux pour créer des interactions positives avec votre chien ou votre chat. Toutefois, lorsque vous serez de retour au travail ou à l’école, votre compagnon devra apprendre à s’amuser seul. Pour l’occuper, vous pouvez entre autres utiliser un jouet distributeur, qui offrira de la nourriture lorsque celui-ci est manipulé par votre animal.
Pour habituer votre chien ou votre chat à votre absence, commencez par le laisser seul à la maison pendant quelques minutes, le temps pour vous de prendre une marche dans le quartier. Vous pourrez par la suite vous absenter de plus en plus longtemps, jusqu’à ce que votre animal s’adapte à vos heures d’absence.
Le retour au travail ou à l’école est également une opportunité d’instaurer une routine qui contribuera à calmer votre animal de compagnie.
Nourrissez-le à des heures fixes, de préférence pendant des heures où vous êtes habituellement présent.
Si vous avez un chien, vous pouvez également lui accorder une marche avant votre départ afin de lui faire dépenser de l’énergie.
La santé de votre animal est-elle facilement affectée par le stress ? Il peut être sage d’ajouter des pré et probiotiques à la nourriture de votre chien ou de votre chat. Non seulement ils favorisent la reconstruction de la flore intestinale durant les stress environnementaux, ils renforcent également le système immunitaire de votre animal de compagnie.
Grâce à ces conseils, votre animal subira moins de stress pendant que vous êtes à l’école ou au travail. Cependant, si vous remarquez certains changements dans le comportement de votre compagnon (malpropreté, agressivité, destruction), il est recommandé de faire appel à un éducateur ou un comportementaliste afin d’apporter des solutions adaptées à votre situation.
]]>La naissance d’un poulain ou d’une pouliche est un moment tant attendu. Après tout, vous avez patienté pendant onze mois pour voir enfin arriver le petit porté par votre jument. Deviendra-t-il un cheval de course? Sera-t-il apte pour l’équitation?
Peu importe vos aspirations d’éleveur, vous espérez néanmoins que votre poulain demeurera en bonne santé. Nous vous présentons trois conseils qui vous aideront à guider votre poulain vers l’âge adulte.
Avant d’assurer une bonne santé à votre poulain, vous devez avant tout assurer une bonne santé à sa mère. Pour cela, il faut fournir une alimentation équilibrée à la poulinière tout au long de la gestation, surtout lors du dernier tiers. En effet, c’est durant les 10e et 11e mois de gestation que le poulain prendra plus de 50 % de son poids à la naissance.
Pour une alimentation équilibrée, nous recommandons d'apporter à la jument une source de fibres de bonne qualité, notamment pour maintenir un système digestif efficace. En fin de gestation, la mère doit recevoir un apport élevé en calcium et en phosphore afin de favoriser une bonne croissance au poulain.
La naissance d’un poulain est un moment crucial, mais les heures qui suivent un poulinage le sont autant. Le poulain, n’ayant reçu aucun anticorps de sa mère pendant la gestation, est vulnérable aux infections. Heureusement, il peut acquérir ses anticorps et développer son système immunitaire en buvant le colostrum, le premier lait de sa mère, dans les premières heures de sa vie.
Par la suite, la jument produira du lait pendant plusieurs mois, et ce, plusieurs fois. Encore une fois, l’alimentation demeure la clé pour une assurer une santé de fer à votre poulain. Pensez notamment à augmenter l'apport en protéines et en acides aminés dans l'alimentation de votre jument. Surveillez également sa consommation d’eau, qui joue un rôle important dans la lactation.
Les vers font partie des problèmes de santé courants chez les chevaux. En effet, ceux-ci sont responsables de plusieurs mauvaises conditions de santé, comme la diarrhée, les coliques ou un retard de croissance. Dans les cas extrêmes, ils peuvent même causer la mort.
Un vermifuge devient alors nécessaire pour traiter ce problème de vers. Toutefois, pour améliorer la santé intestinale de votre poulain, nous recommandons d’ajouter une pâte riche en pré et probiotiques. Simple à utiliser, cette pâte rééquilibre la flore intestinale de votre cheval dès les premières utilisations. Elle peut autant être administrée aux juments en fin de gestion qu'aux poulains ayant des troubles de transit digestif.
Grâce à ces astuces, votre poulain grandira en bonne santé. Cependant, n’oubliez pas de rester à l’écoute des besoins de votre jument et de son poulain. Car c’est en demeurant attentif que vous saurez leur offrir les meilleurs soins.
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Vous offrez des suppléments à votre chien pour améliorer sa santé? Voici quelques astuces que vous pouvez utiliser au quotidien pour agrémenter votre expérience avec nos produits. Amusez-vous!
Cette première astuce peut être utilisée pour tous les suppléments qui sont sous forme de poudre.
C’est tout simple! Mettez la quantité totale de nourriture quotidienne de votre animal dans un sac en plastique refermable, de type Ziploc. Ajoutez la dose recommandée du supplément à administrer ce jour-là. Si vous offrez plusieurs suppléments, répétez cette étape pour chaque produit. Attention : la dose varie selon le poids de l’animal!
Pour finir, refermez le sac, et brassez joyeusement pour bien mélanger. Que vous nourrissiez votre animal une seule fois par jour ou deux fois, ce truc fonctionne. Pour la deuxième option, divisez le contenu du sac en deux portions, et servez-les aux moments habituels de ses repas.
En plus de faciliter l’ingestion du produit, cette astuce permet d’optimiser l’action du supplément en le distribuant uniformément sur la nourriture de votre compagnon. C’est particulièrement important pour les produits de santé buccodentaire, qui agissent dans la bouche avec la mastication du chien.
C’est aussi une excellente astuce lorsque vous faites garder votre animal. Cette technique vous permet de faciliter la vie à la personne qui prendra soin de votre compagnon, mais surtout elle vous assure que les suppléments seront dosés et administrés correctement. Le traitement peut donc être poursuivi sans interruption ni erreur, et vous permet de laisser votre animal en ayant la tête tranquille.
Dans notre quotidien, nous utilisons des calendriers pour nous rappeler certaines dates ou des événements importants. Eh bien, voici le calendrier parfait pour votre compagnon!
Il n’est pas rare de combiner plusieurs suppléments alimentaires pour améliorer plusieurs aspects de la santé de son animal. Nous offrons une variété de produits correspondant à différents états de santé. Par exemple, un soin buccodentaire peut être combiné à un produit pour vieillir en santé et à des probiotiques pour la santé intestinale.
Avec des fréquences et des dosages différents, il peut être facile de perdre le compte. C’est pourquoi nous avons créé pour vous ce ludique calendrier baci+! Grâce à cet outil tout simple, vous êtes assuré de donner les bonnes quantités aux bons moments et, ainsi, d’obtenir les effets désirés!
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Tous les probiotiques pour animaux peuvent être transformés en d’adorables petites gâteries glacées! C’est une façon amusante, rafraîchissante et adorée des chiens de prendre leurs suppléments alimentaires. Voici l’une des recettes préférées de toutou :
La citrouille satisfait le palais du chien et, en prime, elle est excellente pour son système digestif grâce à sa haute teneur en fibres. Voici une recette ultrasimple à essayer!
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Notre quatrième astuce consiste à aménager un endroit visible et à portée de la main pour ranger les suppléments alimentaires, de façon à ne jamais les oublier!
Tous nos produits se conservent à la température de la pièce sans perdre leur efficacité, ce qui est très pratique.
Disposez-les près de votre calendrier baci+ (téléchargeable plus haut) sur un joli plateau ou dans un panier décoratif, qui agrémentera votre décor! Une belle façon de se rafraîchir la mémoire!
Les suppléments à l’alimentation de notre animal permettent d’améliorer sa santé pour qu’il vive mieux, vieux et heureux. Pour une efficacité optimale, il est important de les administrer assidûment, conformément au mode d’emploi ou aux recommandations de votre conseiller baci+. Nous avons la santé de notre animal tant à cœur, alors aidons-nous à ne pas oublier les suppléments!
Il y a plusieurs façons d’intégrer l’administration des suppléments alimentaires dans sa routine. Nous avons déjà mentionné comment les combiner uniformément à la nourriture quotidienne de notre animal (truc 1), ce qui est la base. Nous avons aussi parlé de gâteries glacées, qui sont parfaites pour l’été ou les occasions spéciales (truc 3).
C’est également tout simple de les incorporer à sa routine de jeux! Les jouets interactifs occupent et divertissent votre chien durant un long moment, et lui permettent de dépenser son énergie d’une façon saine. Voici une autre recette alléchante à insérer dans une balle creuse conçue à cet effet.
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Les suppléments alimentaires baci+ sont conçus et fabriqués au Canada. Ils sont faits d’ingrédients de première qualité 100 % naturels. Ils ne contiennent aucun OGM, agent de remplissage ni arôme artificiel afin de ne pas affecter la consommation de nourriture de votre animal.
Saviez-vous que vous pouvez faire appel à nous pour obtenir des conseils? Pour connaître la meilleure façon de répondre aux besoins de votre compagnon selon la situation et son état de santé, contactez-nous! Nous vous proposerons les meilleurs suppléments pour lui et un protocole d’utilisation sur mesure.
Les suppléments peuvent être offerts en toute confiance! Alors, quelle astuce allez-vous essayer?
« Mon chien perd beaucoup de poils. Est-ce normal? La mue saisonnière, c’est quoi au juste? Comment faire pour l’empêcher de muer ou, à tout le moins, diminuer la quantité de poils à ramasser, encore et encore? »
Dans cet article, nous répondons à toutes vos questions, et nous vous révélons nos conseils de pros pour traverser la période de mue saisonnière avec votre chien... proprement. Vous apprendrez aussi comment favoriser un pelage sain, soyeux et lustré, naturellement.
Les poils du chien poussent, tombent et repoussent tout au long de l’année, mais vous pouvez observer que cette chute s’accentue significativement aux changements de saisons. C’est la mue, un phénomène tout à fait naturel et, malheureusement, inévitable.
La bonne nouvelle : il existe plusieurs astuces pour minimiser la perte de poils chez votre chien, que nous verrons plus loin. Mais d’abord, examinons de plus près la nature des poils canins et ce qu’est la mue printanière ou automnale.
Le pelage du chien remplit de nombreuses fonctions pour sa santé et son bien-être, toutes aussi importantes les unes que les autres :
- La régulation de la température de son corps;Le pelage de votre compagnon est également un reflet de son état de santé. Un pelage brillant et dense sera un signe de bonne santé.
Le cycle pilaire diffère selon la race et le type de fourrure. Le renouvellement des poils suit un cycle pouvant durer de 21 jours à plusieurs mois, divisé en 3 parties :
- Phase anagène : phase de croissance du poil, principalement régulée par la génétique;
Tout comme nos cheveux, les poils poussent à partir d’un follicule (pore) de la peau. Une particularité des races à sous-poil, notamment les races nordiques, est que plusieurs types de poils peuvent pousser dans un même follicule :
- Le poil principal, aussi appelé « poil primaire » ou « poil de jarre » : rigide et coloré, il assure la protection physique;
- Le poil secondaire, également nommé « sous-poil » ou « duvet » : souple et fin, il sert d’isolant thermique.
Le dictionnaire Larousse définit la mue chez l’animal comme un « renouvellement partiel ou total de la peau, des poils ou des plumes d’un animal sous l’influence de la croissance, de l’âge et des conditions du milieu, ou époque où se produit ce renouvellement ».
Dans le cas des mammifères, les restants sont les poils tombés, alors que pour d’autres familles, il s’agit des plumes mortes chez les oiseaux ou des peaux sèches abandonnées chez les serpents, par exemple. Pour mieux comprendre le phénomène chez ces autres espèces domestiques, consultez nos articles sur la mue chez le chat et la mue chez l’oiseau.
Toute l’année, les chiens perdent leurs poils. On parle de mue lorsque ces chutes s’accentuent, normalement deux fois par an, au printemps et à l’automne. Ce sont les périodes où l’écart entre la durée du jour et de la nuit se creuse, donnant le signal à l’organisme qu’il est temps de renouveler le pelage pour mieux s’adapter aux conditions météo extrêmes de la prochaine saison.
Au printemps, la mue est souvent très marquée alors que le chien à sous-poil perd sa fourrure d’hiver. Le pelage s’en trouve allégé, plus aéré et moins chaud. En automne, le poil d’hiver forme un pelage plus long, plus dense et, par le fait même, plus isolant.
Outre la photopériode, dont nous venons de parler, plusieurs facteurs peuvent déclencher ou influencer la mue :
- Les conditions météorologiques, incluant la température;
- Le temps d’ensoleillement et d’exposition à la lumière naturelle;
- Le mode de vie (intérieur ou extérieur);
- L’état de santé;
- L’alimentation;
- Le cycle hormonal (reproduction, gestation et lactation);
- Les dérèglements endocriniens;
- Même l’âge et le sexe.
Le mode de vie du chien a aussi une incidence. Un chien qui demeure à l’intérieur, dans un endroit chauffé et éclairé, mue toute l’année, mais de façon moins notable. Si son mode de vie comporte beaucoup de temps à l’extérieur, la mue saisonnière se fera plus sentir.
Enfin, on compte près de 400 races de chiens de toutes les tailles, morphologies et types de fourrure. Les particularités de la mue dépendent de tous ces facteurs. Par exemple, les chiens originaires des pays plus nordiques, comme le husky, le shiba inu et le terre-neuve, perdront beaucoup plus de poils que les races de chiens à poil court et dur, telles que le carlin, le bulldog français et le boston terrier.
Comme nous l’avons maintenant compris, la mue est un phénomène naturel, cyclique, normal et, donc, impossible à éviter. En revanche, il existe plusieurs moyens de minimiser considérablement les désagréments qui l’accompagnent.
Vous en avez vraiment marre de ramasser des poils partout et sans relâche? Vous pensez à une solution simple et radicale : éliminer la source du problème et faire raser votre compagnon. Une bonne idée, quoi?
Hormis pour les chiens à poils laineux, qui ont besoin d’une tonte régulière, la réponse, en un mot, est NON.
La fourrure de votre chien est essentielle à la régulation de sa température corporelle. Privé de son manteau, il ne peut se protéger ni du froid, ni de la chaleur, ni des rayons UV, ni des intempéries et de l’humidité. Il est vulnérable, et son système immunitaire peut être affaibli. C’est très néfaste pour sa santé globale, d’autant plus s’il combat déjà un virus, une maladie ou une tumeur.
Par-dessous tout, en réaction à ce choc, le corps fera pousser deux fois plus de sous-poil, ce qui doublera vos ennuis. Après des tontes répétées, le problème devient exponentiel! Essayez plutôt les astuces suivantes… Vous et votre chien vous en porterez mieux!
Brossez votre chien très régulièrement, tous les jours, si possible. Faites-en un moment agréable, en toute complicité. Les poils morts seront ainsi dégagés régulièrement et éliminés rapidement, et vous éviterez la formation de nœuds ou de bourres.
Brossez toujours, au sens littéral, dans le sens des poils, pour éviter qu’ils ne s’emmêlent. Stimulez sa circulation sanguine par un léger massage. Vous lui faites du bien et, du même coup, vous prévenez l’installation de parasites.
Il existe plusieurs types de brosses et de peignes adaptés à chaque type de pelage selon la race de votre chien. Généralement, une étrille (une brosse munie de fibres en métal semblables à des aiguilles) fait un bon travail en pénétrant jusqu’au duvet.
La « brosse » de type Furminator est un outil conçu spécialement pour la mue, qui pénètre encore mieux la fourrure et permet d’éliminer en profondeur une grande quantité de poils. Toutefois, sa conception en forme de peigne serré en acier inoxydable peut irriter la peau, et elle ne doit pas être employée plus d’une fois par semaine.
Les textures et les longueurs des poils déterminent le type d’entretien requis et les accessoires nécessaires : on ne toilette pas de façon identique un caniche et un labrador. Voici des précisions sur les manifestations de la mue et les soins appropriés, selon le type de pelage ou la race.
Les poils secondaires sont majoritaires, abondants et imperméables chez le berger allemand, le berger australien, le terre-neuve, le leonberg et certaines races nordiques. La phase télogène est très longue; après une tonte, les poils mettront longtemps à repousser.
Un brossage régulier lors de la mue permettra de bien éliminer les poils morts. En cas de lésions cutanées chez ces races, une tonte est souvent salvatrice, car des phénomènes de macération se développent rapidement à cause de l’imperméabilité du sous-poil.
Le pelage est constitué majoritairement de poils primaires chez le dalmatien, le boxer, le pinscher, le bouledogue, le braque, le rottweiller. Les cycles pilaires sont courts, et ces chiens perdent beaucoup de poils. La mue est quasi permanente, avec des points culminants aux changements de saisons. L’entretien est un brossage régulier avec un gant en caoutchouc ou une brosse fine.
À l’opposé, certaines races de chiens à poil très ras, comme le boston terrier, les lévriers whippet, italien, espagnol, anglais ou greyhound, le teckel et le basenji, sont réputées pour perdre très peu leurs poils et nécessitent peu de brossage.
Chez le colley, le cocker et le cavalier King Charles, les poils primaires sont longs, fins, soyeux et sans sous-poil. Ils sont fragiles et s’emmêlent facilement. Les mues sont saisonnières, avec des pertes régulières tout au long de l’année pour la plupart. Quant à lui, le shih tzu a des poils fins qui poussent sans arrêt et doivent être coupés régulièrement.
Ces pelages requièrent un entretien délicat. Le brossage doit être fréquent, pour éviter les nœuds. Les poils étant frêles, tout frottement ou élongation peut les endommager et entraîner leur chute.
Chez le caniche, le lhassa apso, les bichons frisé, maltais et bolonais, le schnauzer nain, le chien d’eau portugais, le yorkshire terrier et le west highland white terrier, le lagotto et le coton de tuléar, les poils secondaires représentent plus de 80 % du pelage, d’où leur aspect laineux. Les mues sont très discrètes et peu significatives. Un brossage quotidien est conseillé en entretien, pour éviter les nœuds.
Pour accentuer les résultats du brossage, vous pouvez également utiliser un shampooing pour chiens, mais pas trop souvent : une fois par mois suffit, plus un lavage au besoin lorsque le coquin s’est roulé dans la terre ou la vase.
Attention, n’utilisez jamais de produits de nettoyage pour le corps humain. Même ceux pour bébés peuvent irriter la peau de votre chien et multiplier la perte de poils.
Un bon toiletteur offre des soins spécifiques pour la période de mue et peut vous guider vers le meilleur traitement pour la race de votre animal. Il exécute un travail en profondeur à l’aide de produits, d’appareils et d’accessoires de qualité professionnelle, comme un séchoir à haute vélocité. Une visite à chaque changement de saisons peut diminuer considérablement vos ennuis à la maison et soulager efficacement votre compagnon pour la saison.
La fabrication de nouveaux poils exige plus de ressources internes de votre chien qu’à l’habitude. C’est pourquoi il est important de porter attention à sa nutrition, et de s’assurer qu’elle est de qualité et riche de tous les éléments nutritifs nécessaires à son métabolisme.
Une mue particulièrement marquée peut être le signe d’une alimentation inadéquate. Plus la nourriture est complète, moins la perte de poils sera importante et plus le nouveau pelage sera beau. Servez des aliments riches en bons acides gras (polyinsaturés), en protéines, en oméga-3 et en vitamines.
Si vous n’êtes pas certain que votre chien obtient tous les nutriments essentiels en quantité suffisante, vous pouvez compléter ses rations avec des prébiotiques et probiotiques pour chiens puisqu’ils renforcent la flore intestinale de votre compagnon, stimulent les enzymes digestives naturelles et optimisent l’absorption des nutriments, en plus de renforcer son système immunitaire.
L’apparence du pelage est le reflet de la santé de votre compagnon à poils, et des soins d’hygiène réguliers sont primordiaux. Une alimentation adéquate, supplémentée au besoin, joue un rôle clé dans le bon déroulement de la mue.
En mettant nos cinq astuces en pratique, vous pouvez éviter beaucoup de frustration et améliorer le confort de votre animal. Profitez donc de la mue saisonnière pour être aux petits soins avec votre chien adoré, et simplifiez-vous la vie!
]]>Votre oiseau perd des plumes! Est-ce inquiétant? Bien que la perte de plumes puisse être un symptôme de stress ou un problème de santé, il est fort probable que votre oiseau soit simplement en période de mue.
Le dictionnaire Larousse définit la mue chez l’animal comme un « renouvellement partiel ou total de la peau, des poils ou des plumes d’un animal sous l’influence de la croissance, de l’âge et des conditions du milieu, ou époque où se produit ce renouvellement ».
Dans le cas des oiseaux, les restants sont les plumes tombées, alors que pour d’autres familles, il s’agit des poils morts chez les mammifères ou des peaux sèches abandonnées chez les serpents, par exemple. Pour mieux comprendre le phénomène chez ces autres espèces domestiques, consultez nos articles sur la mue chez le chat et la mue chez le chien.
Tout comme le chat et le chien perdent leurs poils de façon plus importante alors qu’ils renouvellent leur fourrure pour s’adapter aux changements saisonniers, les plumes de votre oiseau tombent et repoussent cycliquement.
Voici tout ce qu’il faut savoir à propos de la mue de l’oiseau. Vous apprendrez comment prodiguer à votre compagnon ailé des soins spéciaux pour faciliter cette période, et lui donner toutes les chances de revêtir un nouveau plumage sain, fort, aux ravissantes couleurs vives.
La mue peut être une phase physiquement éprouvante pour votre oiseau. Faire pousser de nouvelles plumes requiert beaucoup d’énergie et de ressources internes, et il a des besoins plus spécifiques durant cette période.
Entre autres, durant la mue, ses os sont fragilisés, donc l’oiseau peut être plus sujet aux fractures. Si l’alimentation est trop pauvre en calcium, les réserves stockées dans ses tissus osseux sont utilisées pour la fabrication des nouvelles plumes. De plus, son système immunitaire peut être affaibli, et il peut être plus sensible aux infections.
Si votre oiseau est en bonne santé et que son alimentation est bien adaptée, la mue se déroulera normalement. S’il souffre de carences alimentaires ou s’il est en mauvaise santé, sa mue pourrait être longue, partielle ou encore retardée, et son nouveau plumage pourrait être plus fragile et plus terne.
La mue est également associée à des bouleversements hormonaux et s’accompagne parfois de changements comportementaux. Il est normal que votre oiseau se gratte pour faciliter la chute de ses anciennes plumes. Il a généralement tendance à devenir moins actif, à dormir davantage, et ses chants se raréfient.
Si sa santé n’est pas optimale, votre oiseau pourrait sembler plus fatigué et cesser de chanter. Il pourrait être plus agité ou même irritable. Cela peut-être un signe qu’il est stressé et qu’il a besoin d’attention supplémentaire.
Il arrive que l’oiseau retire de lui-même quelques plumes lorsqu’il mue. Toutefois, si l’oiseau semble s’arracher compulsivement les plumes jusqu’à laisser des zones de peau dénudées, si la mue s’étire sur plusieurs mois ou si l’oiseau ne parvient plus à voler normalement, il pourrait s’agir d’une fausse mue.
Le picage, un comportement anormal de l’oiseau qui arrache des plumes à lui-même ou à des congénères, est signe de stress, de mal-être ou de conditions de vie inadéquates. Des parties du corps sans plumes peuvent aussi être provoquées par des parasites, une irritation de la peau ou une maladie. En cas de doute, consultez votre vétérinaire.
Les plumes sont des productions cornées uniques à l’oiseau, formées d’une tige souple portant des barbes. Elles recouvrent entièrement le corps de l’oiseau et jouent de nombreux rôles importants à la survie :
Un canari a plus de 1 500 plumes, et une tourterelle, 2 500.
Tout comme les cheveux chez l’être humain, les plumes ont une naissance, une poussée et une durée de vie limitée. Elles vieillissent et s’usent, et doivent être renouvelées pour continuer à bien effectuer leurs fonctions, au cours des mues régulières.
Lors de la mue, les plumes perdent de leur vitalité, donc elles se détachent et tombent. Elles sont remplacées par de jeunes plumes qui se développaient déjà à partir du même follicule plumeux. Généralement, cette perte se fait graduellement et selon un ordre bien précis, afin que l’oiseau ne se retrouve jamais totalement nu et puisse continuer à voler.
Faisant exception à cette règle, le canard perd simultanément toutes ses plumes. Il ne peut plus voler durant quelques semaines et il doit se cacher des prédateurs, ce qu’on appelle « l’éclipse ».
D’oisillon à adulte mature, l’oiseau aura de nombreux plumages successifs, intercalés par des périodes de mue qui peuvent durer plusieurs semaines et se produire à différentes périodes de l’année selon les espèces.
Le premier plumage, aussi appelé « plumage natal » ou « néoptile », est constitué de duvet plus ou moins fourni selon l’espèce. Suivront par étapes les plumages préjuvénile, juvénile et postjuvénile, qui progressent vers de « vraies » plumes de contours, plus robustes que le duvet.
À l’âge adulte, le plumage suit les saisons et le cycle de reproduction. Les hormones sexuelles déterminent la couleur, la forme et la disposition des plumes en croissance. La mue survient une à deux fois par an, et a généralement lieu après le solstice d’été ou après la période de reproduction.
De nombreux facteurs jouent un rôle dans le déclenchement de la mue :
Chez l’oiseau de compagnie, vivant en captivité, l’influence de ces différents facteurs est souvent altérée, et des mues anormales peuvent apparaître. Les carences ou les excès relatifs à l’exposition à la lumière naturelle peuvent créer des dérèglements.
Le plumage représente en moyenne 10 % du poids de l’oiseau.
Pour aider votre oiseau à traverser cette phase délicate, soyez attentif à son bien-être et évitez tout stress inutile. Un oiseau calme, bien nourri et vivant dans un environnement sain et stable traversera cette période beaucoup plus facilement.
La fabrication de nouvelles plumes requiert beaucoup d’énergie et d’éléments nutritifs au niveau cellulaire. Assurez-vous que l’alimentation de votre oiseau soit suffisamment riche en protéines de bonne qualité, en sels minéraux, en acides aminés soufrés, en calcium et en vitamines.
Les plumes sont constituées, entre autres, de kératine, qui est composée principalement d’acides aminés soufrés. Les œufs, les légumineuses et les céréales en contiennent, mais l’ajustement des quantités dépend de l’espèce. Demandez conseil à votre spécialiste en santé animale.
Un déséquilibre de la flore intestinale peut survenir pendant la mue et provoquer des problèmes de fientes. Une flore non optimale compromet aussi la capacité du système digestif de l’oiseau à bien absorber les nutriments. L’efficacité du système immunitaire est également diminuée, augmentant les risques de contracter une infection.
Pour renforcer ou rééquilibrer le microbiome intestinal de votre oiseau, augmenter ses enzymes naturelles, optimiser son alimentation, améliorer sa santé et favoriser un plumage sain aux couleurs vives, l’ajout de prébiotiques et probiotiques spécifiques aviaires est indiqué durant la mue en particulier, mais ils peuvent également être utilisés tout au long de l’année.
« Si votre ramage se rapporte à votre plumage... »
Comme l’a si bien dit le renard au corbeau dans la fameuse fable de Jean de La Fontaine, l’aspect du plumage de l’oiseau est un reflet de sa vitalité.
La perte des plumes durant la mue est un phénomène cyclique normal, mais néanmoins éprouvant, pour votre compagnon à plumes. Soyez à l’écoute, et offrez-lui une alimentation riche, supplémentée au besoin par des pré et probiotiques, et votre oiseau retrouvera bientôt toute sa santé et sa splendeur!
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Sur vos planchers, vos vêtements, votre mobilier, vos mains et dans tous les recoins… encore des poils de chat, sans oublier les boules de poils! La perte de poils est un irritant durant toute l’année, mais au printemps et à l’automne, c’est le comble. C’est ce qu’on appelle la « mue saisonnière ».
Voici tout ce qu’il faut savoir à propos de la fourrure et de la mue de votre compagnon félin. Nous vous dévoilerons nos conseils de pros pour un entretien optimal des poils, et d’autres moyens pour non seulement diminuer le problème de la mue saisonnière, mais pour que son pelage soit plus rayonnant de beauté et de santé que jamais!
Les poils du chat poussent, tombent et repoussent tout au long de l’année, mais vous pouvez observer que cette chute s’accentue significativement aux changements de saisons. C’est la mue, un phénomène tout à fait naturel et, malheureusement, inévitable.
La bonne nouvelle : il existe plusieurs astuces pour minimiser la perte de poils chez votre chat, que nous verrons plus loin. Mais d’abord, examinons de plus près la nature des poils félins et ce qu’est la mue printanière ou automnale.
Le pelage, aussi appelé la « robe » du chat, remplit de nombreuses fonctions pour sa santé et son bien-être, toutes aussi importantes les unes que les autres :
Le pelage de votre compagnon est également un reflet de son état de santé. Un pelage brillant et dense sera un signe de bonne santé.
Le cycle pilaire diffère selon la race et le type de fourrure. Le renouvellement des poils suit un cycle pouvant durer de 21 jours à plusieurs mois, divisé en 3 parties :
La fourrure du chat n’est pas uniforme comme les cheveux chez l’être humain. Le chat est couvert de poils de plusieurs types, qui coexistent souvent :
Les divers motifs pouvant apparaître sur la fourrure du chat sont appelés « patrons ». L'alliance des différentes couleurs et des patrons donnent toutes les variations de fourrure possibles.
Le dictionnaire Larousse définit la mue chez l’animal comme un « renouvellement partiel ou total de la peau, des poils ou des plumes d’un animal sous l’influence de la croissance, de l’âge et des conditions du milieu, ou époque où se produit ce renouvellement ».
Dans le cas des mammifères, les restants sont les poils tombés, alors que pour d’autres familles, il s’agit des plumes mortes chez les oiseaux ou des peaux sèches abandonnées chez les serpents, par exemple. Pour mieux comprendre le phénomène chez ces autres espèces domestiques, consultez nos articles sur la mue chez le chien et la mue chez l’oiseau.
Toute l’année, les chats perdent leurs poils. On parle de mue lorsque ces chutes s’accentuent, normalement deux fois par an, au printemps et à l’automne. Ce sont les périodes où l’écart entre la durée du jour et de la nuit se creuse, donnant le signal à l’organisme qu’il est temps de renouveler le pelage pour mieux s’adapter aux conditions météo extrêmes de la prochaine saison.
Au printemps, la mue est souvent très marquée alors que le chat à sous-poil perd sa fourrure d’hiver. Le pelage s’en trouve allégé, plus aéré et moins chaud. En automne, le poil d’hiver forme un pelage plus long, plus dense et, par le fait même, plus isolant.
Outre la photopériode, dont nous venons de parler, plusieurs facteurs peuvent déclencher ou influencer la mue :
Le mode de vie du chat a aussi une incidence. Un chat qui demeure à l’intérieur, dans un endroit chauffé et éclairé, mue toute l’année, mais de façon moins notable. Si son mode de vie comporte beaucoup de temps à l’extérieur, la mue saisonnière se fera plus sentir.
Enfin, on compte plus de 70 races de chats de toutes les tailles, morphologies et types de fourrure. Les particularités de la mue dépendent de tous ces facteurs. Par exemple, les chats originaires des pays plus nordiques, comme le bobtail, le norvégien et le sibérien, perdront beaucoup plus de poils que les chats à poil court, tels que le siamois, le singapura et le burmese.
Le chat porte un grand soin à sa toilette, et passe de longues heures chaque jour à lécher sa fourrure pour la nettoyer et la lisser. Durant les périodes de mue, il ingurgite une plus grande quantité de poils qu’à l’habitude. Des boules de poils peuvent se former dans son système digestif et causer des inconforts importants.
Les boules de poils sont difficiles à éliminer, et peuvent causer des vomissements, de la constipation ou encore une diminution de l’appétit. Heureusement, ces problèmes peuvent être prévenus et soulagés avec les bons soins et les bons produits. Pour de plus amples détails à ce sujet, lisez notre article sur les boules de poils chez le chat.
Voyons maintenant comment diminuer la perte de poils et les problèmes de boules de poils chez le chat. Ces astuces sont valables toute l’année et, plus particulièrement, en période de mue.
Comme nous l’avons maintenant compris, la mue est un phénomène naturel, cyclique, normal et, donc, impossible à éviter. En revanche, il existe plusieurs moyens de minimiser considérablement les désagréments qui l’accompagnent.
Et pourquoi ne pas en profiter pour offrir à votre chat une petite cure de santé qui le laissera encore plus rayonnant que jamais, avec un pelage doux, fort et lustré?
Vous en avez vraiment marre de ramasser des poils partout et sans relâche? Vous pensez à une solution simple et radicale : éliminer la source du problème et faire raser votre compagnon. Une bonne idée, quoi?
La réponse, en un mot, est NON.
La fourrure de votre chat est essentielle à la régulation de sa température corporelle. Privé de sa robe, il ne peut se protéger ni du froid, ni de la chaleur, ni des rayons UV, ni des intempéries et de l’humidité. Il est vulnérable, et son système immunitaire peut être affaibli. C’est très néfaste pour sa santé globale, d’autant plus s’il combat déjà un virus, une maladie ou une tumeur.
Par-dessous tout, en réaction à ce choc, le corps fera pousser deux fois plus de sous-poil, ce qui doublera vos ennuis. Après des tontes répétées, le problème devient exponentiel! Essayez plutôt les astuces suivantes… Vous et votre chat vous en porterez mieux!
Les textures et les longueurs des poils déterminent le type d’entretien requis et les accessoires nécessaires : on ne toilette pas de façon identique un hymalayen et un bengal.
Peignez ou brossez votre chat une à deux fois par jour, si possible. Faites-en un moment agréable, en toute complicité. Les poils morts seront ainsi dégagés régulièrement et éliminés rapidement, et vous éviterez la formation de nœuds ou de bourres.
Brossez toujours, au sens littéral, dans le sens des poils, pour éviter qu’ils ne s’emmêlent. Soyez délicat, car la peau du chat est très sensible. Stimulez sa circulation sanguine par un léger massage. Vous lui faites du bien et, du même coup, vous prévenez l’installation de parasites.
Il existe plusieurs types de brosses et de peignes adaptés à chaque type de pelage selon la race de votre chat. Généralement, une étrille (une brosse munie de fibres en métal semblables à des aiguilles) fait un bon travail en pénétrant jusqu’au duvet. Pour le chat angora, un peigne droit en métal est parfois plus pratique.
La brosse doit être adaptée à la taille de l’animal et à la longueur de ses poils. Certaines brosses sont à éviter (dents trop longues ou trop fines), car elles retirent plus laborieusement les poils morts et peuvent conduire à un brossage douloureux.
La « brosse » de type Furminator est un outil conçu spécialement pour la mue, qui pénètre encore mieux la fourrure et permet d’éliminer en profondeur une grande quantité de poils. Toutefois, sa conception en forme de peigne serré en acier inoxydable peut irriter la peau, et elle ne doit pas être employée plus d’une fois par semaine.
Les couleurs et les motifs de la robe du chat apparaissent également sur sa peau.
Pour accentuer les résultats du brossage, vous pouvez également utiliser un shampooing pour chats de deux à quatre fois par an. Vous pouvez shampooiner votre chat au besoin, lorsque le coquin s’est roulé dans la terre ou la saleté, mais pas plus d’une fois par semaine.
Il existe également des démêlants pour chats : très pratiques si votre animal appartient à une race à poil long. Attention, n’utilisez jamais de produits de nettoyage pour le corps humain. Même ceux pour bébés peuvent irriter la peau de votre chat et multiplier la perte de poils.
Assurez-vous que la température de l’eau n’est pas trop élevée (pas plus de 34 °C). Rincez votre chat abondamment, et séchez-le à l’abri des courants d’air, pour éviter qu’il ne prenne froid. À cause de son aversion instinctive pour l’eau, il est une bonne idée d’habituer jeune son chat à prendre des bains.
Un bon toiletteur offre des soins spécifiques pour la période de mue et peut vous guider vers le meilleur traitement pour la race de votre animal. Il exécute un travail en profondeur à l’aide de produits, d’appareils et d’accessoires de qualité professionnelle, comme un séchoir à haute vélocité. Une visite à chaque changement de saisons peut diminuer considérablement vos ennuis à la maison et soulager efficacement votre compagnon pour la saison.
La fabrication de nouveaux poils exige plus de ressources internes de votre chat qu’à l’habitude. C’est pourquoi il est important de porter attention à sa nutrition, et de s’assurer qu’elle est de qualité et riche de tous les éléments nutritifs nécessaires à son métabolisme. De plus, une alimentation riche en fibres favorise le transit intestinal et facilite l’élimination des boules de poils.
Une mue particulièrement marquée peut être le signe d’une alimentation inadéquate. Plus la nourriture est complète, moins la perte de poils sera importante et plus le nouveau pelage sera beau. Servez des aliments riches en bons acides gras (polyinsaturés), en protéines, en oméga-3 et en vitamines.
Si vous n’êtes pas certain que votre chat obtient tous les nutriments essentiels en quantité suffisante, vous pouvez compléter ses rations avec des suppléments pour chats favorisant la santé de la peau et du pelage, qui en sont riches.
Les prébiotiques et les probiotiques pour chats sont aussi indiqués, puisqu’ils renforcent la flore intestinale de votre compagnon, stimulent les enzymes digestives naturelles et optimisent l’absorption des nutriments, en plus de renforcer son système immunitaire.
Un traitement pour les boules de poils facilite la digestion et l’évacuation naturelle des poils ingérés. Pour une solution naturelle, évitez les produits à base de sous-produits du pétrole. Formulé avec de l’huile de lin pressée à froid, notre traitement pour boules de poils favorise en plus une peau saine et une robe soyeuse et lustrée.
Ces suppléments sont bénéfiques en période de mue, mais ils peuvent être utilisés toute l’année en prévention et pour conserver une bonne santé.
L’apparence du pelage est le reflet de la santé de votre compagnon à poils, et des soins d’hygiène réguliers sont primordiaux. Une alimentation adéquate, supplémentée au besoin, joue un rôle clé dans le bon déroulement de la mue.
En mettant nos cinq astuces en pratique, vous pouvez éviter beaucoup de frustration et améliorer le confort de votre animal. Profitez donc de la mue saisonnière pour être aux petits soins avec votre chat adoré, et simplifiez-vous la vie!
]]>Selon l’association Canadienne des médecins vétérinaires, les maladies buccodentaires du chien et du chat sont le deuxième diagnostic le plus fréquent, après les questions d’alimentation et de poids.
80% des chiens et 70% des chats en souffrent dès leur jeune âge et montrent des signes de maladie buccodentaire affectant les dents et les gencives.
Les problèmes causés par une mauvaise santé dentaire peuvent être graves et vont bien au-delà du jaunissement des dents et de la mauvaise haleine.
Heureusement, il existe de nombreuses précautions à prendre et il est en votre pouvoir de prévenir et de combattre les problèmes buccodentaires et d’éviter les complications.
Voici ce qu’il faut retenir pour que votre meilleur ami puisse croquer dans la vie à pleines dents!
Que votre chien ou votre chat ait une « haleine de chien » ne devrait pas être considéré comme normal, même chez un animal plus âgé. Il s’agit d’une situation courante, mais qui n’en est pas moins le premier signe identifiable d’un trouble de santé buccodentaire.
L’halitose du chien et du chat (le nom scientifique pour la mauvaise haleine) se manifeste lors de la prolifération de mauvaises bactéries dans la gueule de l’animal.
En plus de l’apparition de la mauvaise haleine, on observe rapidement le ternissement des dents dû à la formation de plaque et de tartre dentaires, qui sont difficiles à déloger.
Les résidus alimentaires et certaines bactéries forment la plaque chez le chien et le chat. Le durcissement de la plaque par des dépôts de calcium forme le tartre.
La présence de plaque et de tartre peut causer une infection qui se manifeste d’abord au niveau de la gueule de l’animal. Les principales complications sont :
- une rougeur, une enflure et une sensibilité des gencives (gingivite);
- des dents qui bougent et qui sont douloureuses, pouvant aller jusqu’à tomber;
- une dégradation des os de la mâchoire, pouvant même entraîner une fracture.
Les bactéries peuvent se propager dans le sang et endommager les organes vitaux du chien et du chat. Si la situation n’est pas corrigée, elle peut entraîner des troubles de santé sérieux :
des problèmes graves
- au cœur,
- au foie,
- aux reins,
- etc.;
- une diminution de l’espérance de vie.
Le chien et le chat ne démontrent pas toujours de façon évidente qu’ils éprouvent de la douleur. Soyez à l’affût des signes d’un malaise important pouvant être attribué à une mauvaise santé dentaire :
- une tendance à se frotter la bouche avec ses pattes;
- une diminution de l’appétit;
- une perte de poids.
Prendre soin de la santé buccale de votre compagnon lui permet de vivre plus longtemps en santé! Il existe de nombreux moyens de prévention qui peuvent être utilisés à la maison :
- Évitez de lui donner des sucreries et des restes de table;
- Offrez-lui des jouets à mastiquer qui contribuent au nettoyage des dents;
- Utilisez des suppléments buccodentaires spécifiques pour les animaux; tel que buco+.
- Brossez les dents de votre chien ou de votre chat régulièrement;
- Examinez fréquemment la gueule de votre animal.
Une trop grande accumulation de plaque et de tartre pourrait nécessiter un détartrage chez votre vétérinaire et, parfois, l’extraction des dents trop atteintes. Il s’agit d’une procédure invasive et coûteuse qui nécessite une anesthésie générale, comportant certains risques.
N’attendez pas pour agir : les bonnes habitudes mentionnées plus haut pourraient renverser le problème, s’il est encore à un stade léger ou modéré. C’est bien connu : mieux vaut prévenir que guérir.
L’amidon, une forme de sucre présent en quantité importante dans les croquettes pour chien et pour chat, nourrit les mauvaises bactéries présentes dans la bouche de votre animal et favorise leur multiplication. Les animaux qui en consomment ont tendance à avoir plus de tartre et de problèmes buccodentaires.
Même si votre chien mange de la nourriture crue, il peut développer des problèmes dentaires comme la mauvaise haleine, le tartre et la plaque. En l’absence d’amidon, la prolifération des bactéries est moindre, mais il faut savoir qu’elles sont présentes naturellement dans la bouche de votre animal, peu importe ce qu’il consomme.
La maladie dentaire peut avoir un impact énorme sur la qualité de vie de votre animal et peut même raccourcir son espérance de vie.
N’attendez pas que la situation se détériore. Adoptez de saines habitudes d’hygiène buccodentaire pour le mieux-être de votre compagnon dès aujourd’hui.
Si votre chien ou votre chat présente des symptômes inquiétants ou si vous avez des doutes sur la santé buccodentaire de votre animal, consultez votre vétérinaire.
SOURCES :
Est-ce que votre animal de compagnie pourrait avoir une maladie | PetsPlusUS.com
]]>Il existe plusieurs façons de présenter l'argile aux perroquets. En voici quelques-unes :
Pour un régime détoxifiant
En utilisant uniquement des ustensiles et des contenants de bois, de verre, de céramique ou de plastique non poreux.
En supplément sur les aliments frais
Étant donné que l'argile retient facilement une grande quantité d'eau, elle est facile à offrir sur les germinations, les feuillages, les légumes ou les fruits. En effet, l'argile colle bien sur tous les aliments humidifiés ou naturellement riches en eau, assurant ainsi que l'oiseau consomme l'argile qui lui est offerte lorsqu'il consomme ses aliments frais. Saupoudrer l'argile sur les aliments frais aide à éliminer les toxines naturelles (tanins, phénols, etc.) ou artificielles (pesticides, insecticides, engrais, etc.) qu'ils contiennent, tout en offrant à l'oiseau un ajout de minéraux à sa diète.
En fourrageant
Dans la nature, les perroquets passent le plus clair de leur temps à fourrager (fouiller) pour trouver leur nourriture ou les minéraux dont ils ont besoin. Dans nos maisons, où les aliments sont facilement accessibles en tout temps, ils ont besoin d'occuper leurs journées autrement et parfois, ne trouvant rien d'assez stimulant à leur portée, ils développent des habitudes ou des comportements nuisibles à leur bien-être ou à leur santé (destruction ou cris excessifs, mutilation, « patterns »). Offrir au perroquet l'opportunité de fourrager permet d'occuper une grande partie de sa journée et c'est la méthode préconisée pour introduire un nouvel aliment inconnu ou pour augmenter la consommation d'un aliment en particulier. C'est donc une excellente façon d'offrir l'argile puisque c'est ainsi qu'il l'obtiendrait dans la nature… en travaillant.
Ad lib
Il est possible d’offrir à son perroquet de l’argile à volonté en laissant tout simplement à sa portée une petite quantité dans un bol auquel il a toujours accès. L’oiseau peut ainsi en consommer à sa guise selon son besoin. L’argile qui n'est pas consommée doit être remplacée de façon régulière afin d’éviter qu’elle ne se contamine.
En utilisant son imagination, on peut offrir l'argile de multiples façons à condition de se souvenir de quelques règles, en particulier :
Écrit par Marc-André Villeneuve, bio-écologiste/Colloque aviaire
Un merci spécial au colloque aviaire de nous permettre la publication de cet article.
Certains facteurs tels que la race (poils longs), une vie sédentaire et une alimentation sèche peuvent causer une surcharge de poils morts et stagnants dans le tube digestif.
Cette surcharge peut provoquer des perturbations tels que des régurgitations, constipation et vomissements. Dans les cas les plus graves, l'obstruction intestinale peut survenir, nécessitant une intervention chirurgicale.
Il existe plusieurs recommandations à mettre en pratique pour diminuer ces symptômes. Elles visent à atténuer l’effet de mue continuelle, la perte de poils excessive et à faciliter la stimulation du transit digestif pour entraîner l’évacuation des boules de poil.
Les mesures recommandées pour atteindre ces objectifs ne sont cependant pas toutes sans désagréments ou sans effets secondaires indésirables :
Brossage fréquent
Aide à diminuer l’ingestion des poils morts
Inconvénient : demande de la constance et surtout un minet coopératif.
L’herbe à chat fraîche
La fibre aidera votre chat à régurgiter les poils accumulés
Inconvénient : donnera peut-être les résultats attendus là où vous ne le voudriez pas : votre beau tapis persan ou votre oreiller qui lui procure tellement de réconfort…
La pâte laxative
Aident les poils à transiter dans l’intestin
Inconvénient : doit être donnée sur une base régulière, peut produire un effet secondaire indésirable, soit de rendre l’intestin de votre chat paresseux.
L’addition de fibres
Incluses dans une nourriture spécialisée, se fera souvent au détriment des bonnes protéines, lesquelles doivent être les ingrédients primordiaux de la nourriture de votre chat, un carnivore strict.
Remèdes maison (à éviter)
Le gel pétrolier
Inconvénient : peut, s’il est donné en bonne quantité, neutraliser l’absorption de la vitamine A.
L’huile de foie de morue
Inconvénient : trop riche et provoque rapidement une ingestion trop importante de vitamines A et D2.
Facile d'utilisation, naturel et élaboré spécifiquement pour prévenir la formation excessive des boules de poils :
- Amène un pelage soyeux et en santé, et réduira la perte de poils par les apports alimentaires de bons gras oméga, de vitamines, notamment de vitamines E (antioxydants), de minéraux et de protéines, tous vecteurs de bonne santé pour votre félin. Les ingrédients qui les contiennent ont été sélectionnés pour leur grande qualité;
- Prévient la formation excessive des boules de poils en provoquant l’évacuation constante de celles-ci par l’effet d’enzymes digestives et de fibres. Les poils sont constitués de kératine, une protéine fibreuse insoluble. La cellulase et la protéase sont des enzymes naturelles de mieux-être boules de poil qui aideront à la digestion de la protéine fibreuse;
- Est facile à administrer au moyen de notre tube doseur, un avantage certain lorsque le patient est un minet peu coopératif!
- Donnez 1 g par jour pour une période de 7 jours.
- Par la suite, donnez 1 ou 2 fois par semaine 1 g pour le maintien d’un pelage soyeux et en santé.
- Donnez directement du tube doseur, mélangez à sa nourriture ou appliquez sur ses pattes avant ou encore sur le bout de son museau.
Chez baci+, nous préconisons la prévention à l’égard des boules de poils pour tous les chats!
3 http://feline-nutrition.org/nutrition/can-i-use-cod-liver-oil
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ÉTAPE 1 : Recouvrer la santé rapidement!
Solutions probio pour chiens (étape 1) : Vivoflora 8 sachets unidoses de 1 g
Le Vivoflora doit être administré deux fois par jour (matin et soir) en le mélangeant à sa nourriture pour une période de deux jours. Il se différencie des produits de maintien, car il contient des prébiotiques particuliers qui ont pour avantage de protéger la santé gastro-intestinale en inhibant les mauvaises bactéries et en réduisant le risque de colonisation pathogène dans le système digestif. Il mène, de manière efficace, vers le retour à l’équilibre et le bon fonctionnement de la flore bactérienne.
Solutions probio pour chats (étape 1) : tube doseur Solutions probio de 15 g divisé en 15 unidoses
Cette solution est à servir deux fois par jour pour une période de deux jours. Le solutions probio est conçu sur le même principe que le Vivoflora, destiné aux chiens, à ceci près que la formule destinée aux félins est présentée sous forme de pâte que l’on administre au tube doseur. Comme un chat malade boudera certainement sa nourriture, il faudra donc l’aider un peu à rétablir son équilibre.
ÉTAPE 2 : Maintenir le rétablissement et encourager une bonne santé gastro-intestinale
Cette étape permettra de maintenir le rétablissement de votre compagnon en maximisant les bienfaits de l’alimentation quotidienne et en conservant le maintien de ses mécanismes naturels de défense.
Pour le chien : probio+ 6 sachets unidoses de 1 g
Après l’étape 1, servez à votre compagnon un sachet (pour les 5 kg et moins) à deux sachets par jour pour une période de cinq à sept jours, puis passez à l’étape préventive en administrant le produit mélangé à sa nourriture à raison de deux fois par semaine. Conservez le produit à la température ambiante.
Pour le chat : continuez avec le tube doseur Solutions probio
Après l’étape 1, soit le troisième jour du traitement, servez la dose recommandée pour le poids de votre chat une fois par jour pour une période de trois jours. Mélangez directement le produit à sa nourriture. Conservez le produit à la température ambiante.
PRÉVENTION : Vous pouvez par la suite adopter aisément un mode préventif pour le mieux-être de votre compagnon en continuant à lui donner du probio+ à raison de deux à trois fois par semaine. Nous offrons des formats adaptés pour le maintien.
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Près de 70 % des cellules immunitaires habitent les intestins. Une réponse immunitaire saine et équilibrée dépend donc en grande partie d’une communauté forte en bactéries bénéfiques.
Renforcer et nourrir la colonie des bonnes bactéries à l'aide de probiotiques spécifiques aux animaux sur une base régulière vous permettra d’encourager :
1. L'équilibre de la fonction immunitaire. Près de 70 % du système immunitaire de votre compagnon se retrouve dans son système digestif, et ce, dès son plus jeune âge et tout au long de sa vie;
2. L’absorption des éléments nutritifs de son alimentation
3. La diminution des incidences négatives d’une période de stress (transport, rendez-vous chez un professionnel comme toiletteur et vétérinaire, nouvel environnement, déménagement, changement de routine, etc.);
4. La suppression des selles molles, nauséabondes, difficiles, ou les flatulences;
5. L’amélioration des problèmes de pelage en favorisant l’élimination des toxines;
6. Le renouvellement cellulaire pour aider les organes primordiaux à bien faire leur travail;
7. Le rééquilibre du nombre de bonnes bactéries selon les sollicitations du système immunitaire (allergènes et vaccination);
8. La prévention des effets contrariants d’un changement alimentaire (aidant à prévenir le déséquilibre de la flore intestinale);
9. La diminution des problèmes de mauvaise haleine, tout en apportant l’équilibre à long terme des bactéries buccales, qui encouragent le maintien d’une bonne dentition;
10. L’amélioration de l’humeur et, incidemment, de son comportement. Près de 95 % de la sérotonine – la messagère chimique du bonheur – est fabriquée par les bonnes bactéries intestinales². Une bonne santé intestinale et votre animal de compagnie devrait devenir plus heureux et, incidemment, avoir un comportement plus équilibré.
Lorsque vient le temps de choisir un bon probiotique pour votre animal, assurez-vous de lui donner un produit destiné à son espèce.
En effet, chaque espèce animale a une flore bactérienne spécifique; dès lors, donner des probiotiques inadaptés est non seulement inutile, mais peut causer des dommages à sa flore bactérienne et ainsi hypothéquer l’activité protectrice de celle-ci.
Notre expertise à travers les années nous a permis de développer des formules où nos prébiotiques sont en symbiose avec nos probiotiques pour favoriser les bonnes bactéries.
De nombreuses recherches scientifiques démontrent que l’apport quotidien de prébiotiques et de probiotiques dans l’alimentation de nos animaux de compagnie s’avère des plus favorables à leur santé.
De fait, la domestication génère pour nos compagnons des conditions de vie très différentes de celles qui leur sont innées et l’addition de solutions prébiotiques et probiotiques peut contribuer sensiblement à combler les carences induites par l’adaptation à nos modes de vie! Voyons de plus près ces éléments importants pour la santé de nos compagnons.
Les prébiotiques (avant la vie) constituent des substances non digestibles qui, introduites dans l’environnement d’une bactérie peuvent en favoriser le développement.
L’action des prébiotiques n’est cependant pas discriminatoire. En effet, ils favorisent tant la croissance des bonnes bactéries que celles des mauvaises!
Il est donc important de considérer que l’ajout excessif de prébiotiques dans la nourriture d’un sujet dont la santé est affaiblie pourrait déséquilibrer son système immunitaire en favorisant le développement des mauvaises bactéries.
Il est par conséquent hautement recommandé d’utiliser un produit conçu spécifiquement pour favoriser une bonne utilisation des prébiotiques.
A noter que bien que favorisant le développement des bactéries, les prébiotiques intrinsèquement n’ont pas d’activité microbienne.
Les probiotiques et/ou produits microbiens (pour la vie) sont de bonnes bactéries.
Le fait de donner un produit possédant une activité microbienne favorable aux bonnes bactéries peut influencer les autres populations microbiennes dans le milieu où il est ajouté et avoir ainsi un effet positif sur la santé de votre animal.
L’ingestion de probiotiques aura pour effet de modifier son environnement intestinal en favorisant l’activité des bactéries bénéfiques naturellement présentes dans l’intestin, notamment en acidifiant le ph et en favorisant l’activité enzymatique de la digestion.
Les probiotiques vont coloniser et renforcer la flore naturelle déjà présente dans l’intestin et combattre les organismes indésirables qui s’y trouvent en faisant obstruction à ces derniers (biofilm).
C’est donc ainsi que les probiotiques qui s’ajoutent à la flore bactérienne contribueront à protéger le système immunitaire de votre compagnon!
Les antibiotiques contraignent l’activité microbienne (bactéricide et/ou bactériostatique).
En freinant le développement des mauvaises bactéries, les antibiotiques restreignent aussi le développement des bonnes bactéries.
Parfois, il est nécessaire de tout détruire pour reconstruire, diront certains stratèges de guerre; il en va de même avec la prise d’antibiotiques ayant pour but de s’attaquer à une infection primaire très forte.
Cependant, la prise d’antibiotique peut entraîner des infections secondaires en détruisant la flore bactérienne et en diminuant ainsi la résistance du système immunitaire.
Il est donc très avisé de favoriser la « reconstruction » de la flore bactérienne avec l’ajout de probiotiques, lors de la prise d’antibiotiques.
Au début des années 2000, l’addition des probiotiques aux aliments pour animaux de compagnie est devenue populaire comme stratégie de marketing.
Cependant, les barrières techniques et l’ignorance des fabricants à propos des probiotiques, ont eu pour résultat la mise en marché de produits sans aucun effet probiotique, la plupart de ceux-ci contenant des bactéries mortes ou des concentrations insuffisantes pour produire un effet sur la santé.
Il est démontré scientifiquement que la prise de prébiotiques et de probiotiques aura des incidences positives sur l’état de santé général de votre compagnon mais il est important de souligner l’importance du dosage de chacun de ces éléments dans le produit qui lui est destiné.
En effet, chaque espèce animale a une flore bactérienne spécifique; dès lors, donner des probiotiques inadaptés est non seulement inutile mais peux causer des dommages à sa flore bactérienne et ainsi hypothéquer l’activité protectrice de celle-ci.
Assurez-vous de donner à votre compagnon un produit destiné à son espèce.
Chez baci+, notre mission est d'enrichir et à prolonger les relations privilégiées entre les personnes et leurs animaux de compagnie à travers des produits spécialisés pour les chiens, les chats, les oiseaux, les poules et les chevaux.
En plus d’être attesté par Santé Canada, nos produits sont utilisés par plus de 150 éleveurs et des milliers de propriétaires de chiens et chats au Québec.
Notre expertise à travers les années nous a permis de développer des formules où nos prébiotiques sont en symbiose avec nos probiotiques pour favoriser les bonnes bactéries.
Il est donc facile de choisir un produit non seulement dédié à l’espèce de votre animal de compagnie mais aussi à ses besoins spécifiques.
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Depuis quelques années, un grand nombre de produits destinés à la bonne santé digestive ont fait leur apparition sur le marché, autant pour les humains que pour les animaux. Comment s’y retrouver parmi toute cette variété ?
Le système digestif de chaque être vivant constitue un écosystème en soi. Un grand nombre et une grande variété de bactéries y vivent. Ces organismes microscopiques vivent dans tous les milieux, autant dans les volcans, qu’au fond de la mer, sur notre peau et dans nos intestins. Des milliards de bactéries sont présentes sur un animal ou un humain.
Certaines espèces de bactéries sont bénéfiques, celles que nous appelons habituellement les probiotiques, et certaines sont néfastes, les bactéries pathogènes qui peuvent nous rendre malade. Probiotique, signifie “pour la vie”.
Les bactéries probiotiques sont présentes dans tout notre système digestif, mais principalement dans les intestins où elles jouent un rôle important. L’ensemble des bactéries vivant dans notre système digestif est nommée la flore bactérienne.
Les bactéries participent à la digestion, en dégradant certaines molécules qui seront plus facile à absorber par la suite. Elles forment un tapis bactérien qui recouvre la muqueuse intestinale en formant une couche protectrice contre les bactéries pathogènes. Cette couche protectrice est appelée le biofilm. Les probiotiques vont donc améliorer le système immunitaire et protégeant contre les bactéries pathogènes, en diminuant les chances de tomber malade.
Un autre élément important généralement présent avec les probiotiques est appelée “prébiotiques”. Prébiotique signifie “avant la vie”. Habituellement il s’agit d’élément nutritif servant à nourrir les bactéries probiotiques. Nourrir les bactéries bénéfiques, en augmente le nombre et la variété, pour avoir une flore bactérienne plus diversifiée et abondante. Les bactéries peuvent être nourries avec différents éléments, mais le plus souvent, certains types de fibres vont être utilisés.
Les suppléments de probiotiques peuvent également contenir à la fois des “bonnes bactéries” probiotiques et des prébiotiques pour nourrir celles-ci, le supplément en sera encore plus efficace lorsque c’est le cas. Il convient donc de rechercher un produit qui en contient.
Hill, C; Guarner, F; Reid, G; Gibson, GR; Merenstein, DJ; Pot, B; Morelli, L; Canani, RB; Flint, HJ; Salminen, S; Calder, PC; Sanders, ME (August 2014). "Expert consensus document. The International Scientific Association for Probiotics and Prebiotics consensus statement on the scope and appropriate use of the term probiotic.". Nature reviews. Gastroenterology & hepatology.11 (8): 506–14.
Les utilisations des probiotiques chez les animaux sont nombreuses (et la plupart s’applique également chez les humains !). Une des plus importantes utilisations est d'améliorer la fonction du système immunitaire, de nombreuses recherches sont en cours. Les utilisations énumérées ici ne sont pas prouvées scientifiquement pour toutes les espèces d’animaux de compagnie, mais le sont chez certaines espèces.
L'administration de probiotiques durant l'antibiothérapie diminue les chances de développer des infections secondaires en repeuplant la flore bactérienne au fur et à mesure. Une portion des bactéries administrées dans les probiotiques sera détruite, mais celles qui survivront, vont aider la flore intestinale.
Il est important ne pas administrer les probiotiques en même temps que l'antibiotique, qui les tuera. Il est recommandé de séparer l'administration d'au moins une heure (idéalement après) afin de maximiser la survie des bactéries bénéfiques.
De même, les probiotiques stimulent la réponse immunitaire, et aident donc à la défense contre l'infection primaire. Les bactéries probiotiques, forment une couche protectrice dans le système digestif contre les bactéries pathogènes pouvant rendre l'animal malade. Certaines modifient l’environnement de l’intestin pour être favorable aux « bonnes bactéries » et défavorable aux « mauvaise bactéries ». Également, elles favorisent une meilleure réponse du système immunitaire face aux infections. Toutes ces actions vont diminuer les chances de contracter une infection et de tomber malade. L’administration de probiotiques peut aider à obtenir une meilleure réponse immunitaire durant la vaccination, donc favoriser une meilleure protection.
Les probiotiques sont également utilisés durant et après un traitement antibiotique. Ce dernier tue les bactéries pathogènes causant la maladie dont nous voulons nous débarrasser, mais tue également une partie des bactéries bénéfiques. Il est donc important de recoloniser l'intestin maintenant « vide » avec de nouvelles bonnes bactéries avant que les bactéries pathogènes s’y logent, causant ce que l’on appelle une infection secondaire.
En cas de dérangement digestif, tel la diarrhée, les probiotiques peuvent aider à soulager les symptômes, en diminuant la sévérité et la durée du problème. La flore bactérienne normale est très souvent débalancée lors d’un tel problème, la rétablir aidera dans la majorité des cas.
Une des autres utilisations des probiotiques est d’en donner aux jeunes animaux pour augmenter et accélérer leur croissance. Ils sont particulièrement utilisés ainsi chez les animaux de production, mais pourraient potentiellement améliorer la croissance chez les autres espèces également en améliorant la digestion et l’absorption des nutriments, principalement.
Beauchemin KA, Krehbiel CR, Newbold CJ (2006) Enzymes, Bacterial Direct-Fed Microbials and Yeast: Principles for Use in Ruminant Nutrition. In: Mosenthin R, Zentek J, Ebrowska TZ (Eds) Biology of Nutrition in Growing Animals.
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En période de maladie, le système immunitaire de l'animal est très sollicité, il est occupé à se défendre contre l'infection en cours. L'administration de probiotiques peut aider le système immunitaire à combattre l'infection principale et également à diminuer les chances de contracter une infection secondaire.
Premièrement, les bactéries, en recouvrant la paroi du système digestif, forme une couche protectrice contre les bactéries pathogènes, ces "mauvaises bactéries" pouvant rendre l'animal malade, les bactéries pathogènes. Ce faisant, cette couche protectrice, nommé biofilm, diminue les risques que les bactéries pathogènes s'attachent à la paroi de l'intestin pour entrer dans le système de l'animal, les bactéries pathogènes continuent donc dans les selles pour y être excrétées.
Deuxièmement, certaines espèces de bactéries vont modifier les conditions environnementales dans l’intestin afin de favoriser la croissance des autres bactéries bénéfiques. Par exemple, certaines bactéries vont acidifier le PH (balance entre l'acidité et l'alcalinité) de l'intestin, ce qui favorise la croissance des bactéries bénéfiques et diminue la croissance des bactéries pathogènes. Également, d'autres bactéries vont produire des molécules qui inhibent la croissance des bactéries pathogènes, laissant la place à leurs congénères probiotiques.
Troisièmement, les bactéries probiotiques vont améliorer la réponse immunitaire en jouant un rôle « d’ immunomodulation ». C’est-à-dire, de régulation de la réponse immunitaire en agissant sur plusieurs types de cellules jouant un rôle dans la défense immunitaire du corps. L’administration de probiotiques peut aider à obtenir une meilleure réponse immunitaire durant la vaccination, donc favoriser une meilleure protection.
Les probiotiques peuvent également aider à prévenir les infections secondaires. Par exemple, chez les oiseaux, particulièrement les jeunes ou les individus chez qui le système immunitaire n'est pas optimal, il est commun durant un traitement antibiotique de développer des infections secondaires à levures (Candida Albicans).
En effet, l'antibiotique tue la plupart des bactéries présentent dans l'intestin, mais pas les levures qui sont des champignons microscopiques. Les levures, qui sont habituellement présentent en très faible nombre, vont profiter de l'espace nouvellement disponible et se multiplier jusqu'à causer des problèmes. Le problème secondaire, l'infection à levure, peut maintenant être aussi important que le problème primaire, l'infection bactérienne, et causer des symptômes chez l'animal.
L'administration de probiotiques durant l'antibiothérapie diminue les chances de développer des infections secondaires en repeuplant la flore bactérienne au fur et à mesure. Une portion des bactéries administrées dans les probiotiques seront détruits, mais celles qui vont survivre, vont aller aider la flore intestinale.
Il est important ne pas administrer les probiotiques en même temps que l'antibiotique, qui les tuera. Il est recommandé de séparer l'administration d'au moins une heure (idéalement après) afin de maximiser la survie des bactéries bénéfiques.
Nous vivons tous des périodes stressantes dans nos vies, ceci est également valable pour nos animaux ! Lors d'une période de stress, nous produisons une hormone nommée cortisol, qui nous aide à court terme à répondre au stress en nous préparant pour s'échapper d'un prédateurs, par exemple en augmentant la fréquence cardiaque, augmentant le taux de glucose dans le sang pour avoir de l’énergie pour courir, etc.. Par contre, lorsqu'il s'agit d'un stress chronique durant plus longtemps, ces effets deviennent alors néfastes. Entre autres, le cortisol produit en période de stress diminue l'efficacité du système immunitaire, nous rendant donc plus prompt à attraper une infection.
L'utilisation des probiotiques durant une période stressante aide à modérer cette diminution du système immunitaire ainsi que d'améliorer la flore bactérienne, diminuant ainsi les risques d'infection secondaires.
Voici quelques exemples d'éléments stressant pour un animal :
Durant de tel évènements, il peut être bénéfique pour l'animal de recevoir des probiotiques quelques jours avant avant, durant et quelques semaines après la période de stress.
McEwen BS (2007). "Physiology and neurobiology of stress and adaptation: central role of the brain". Physiol Rev. 87 (3): 873–904.
Il existe de nombreux produits sur le marché. Les différentes espèces animales n'ont pas toutes la même flore bactérienne normale. Pour un herbivore qui mange des plantes et des herbes, un carnivore qui mange de la viande et un omnivore qui mange une part de chacun des deux, les bactéries qui participent à la digestion de ces éléments sont complètement différentes. Donner des bactéries qui ne font pas partie de la flore bactérienne normale sera au mieux inutile, car les bactéries ne survivront pas, mais pourrait même être nocif, car certaines bactéries normales pour une espèce peuvent être pathogènes pour une autre espèce.
Par exemple, le hérisson et la plupart des reptiles ont la bactérie Salmonella spp. dans leur flore normale, alors qu'il s'agit d'une bactérie dangereuse pour plusieurs autres espèces, incluant les humains chez qui cela peut causer une infection digestive parfois grave.
Chaque espèce a donc besoin de supplément de probiotiques spécifique à son espèce afin d'avoir les bénéfices reliés au probiotiques et même ne pas causer de tort. Un supplément spécifique contiendra des espèces bactériennes provenant de la flore normale de l’espèce ciblée. Un probiotique conçu pour les humains n'est donc pas approprié à donner aux animaux. Il est important de porter attention à quelles souches bactériennes sont utilisées dans le supplément de probiotique que vous voulez choisir et habituellement, il est mieux de sélectionner un probiotique contenant plusieurs espèces de bactéries, plutôt qu’une seule. En effet, cela augmentera l’efficacité du produit.
Une partie des bactéries ingérées sera détruite par l'acide gastrique (de l'estomac), il est donc important de sélectionner des suppléments utilisant une méthode de protection pour ses bactéries afin qu'elles puissent survivre jusqu'à l'intestin, la destination principale des bactéries. Le taux de survie est donc plus important que le nombre de bactéries au départ.
Chez certaines espèces animale, les probiotiques peuvent être en capsule ou comprimés à avaler. Il s’agit d’un processus offrant une protection contre une portion de l’acide de l’estomac, cette couche protectrice sera dissoute par l’acide gastrique et les bactéries seront libérées plus tard. Ainsi, un plus grand nombre de bactéries se rendra à l’intestin.
Pour d’autres espèces ou certains individus, il n’est pas possible de leur faire avaler un comprimé dû à leur taille, anatomie ou niveau de stress par exemple. La microencapsulation est un processus par lequel les bactéries peuvent être enrobés par une couche protectrices au niveau microscopique afin d’avoir le même effet de protection contre l’acidité gastrique et se présenter sous forme de poudre. La poudre s’administre souvent plus facilement dans la nourriture pour les petites espèces ou pour diminuer le stress de l’administration (caché dans la nourriture par exemple).
Tous les probiotiques ne sont pas égaux, il est important de s’informer afin de faire un choix éclairé lors de l’achat d’un produit.
Sophie Hébert Saulnier a graduée en médecine vétérinaire en 2010 à l'Université de Montréal. Durant ses études, elle a fait de nombreux stages au Québec et aux États-Unis afin de se perfectionner dans la médecine des animaux exotiques de compagnie. Elle travaille en clinique depuis plus de 6 ans, exclusivement en médecine des animaux exotiques de compagnie. Elle a également donné, dans les dernières années, de nombreuses présentations sur la médecine des oiseaux pour différentes associations québécoise et pour les étudiants en médecine vétérinaire ou en technique de santé animale. En plus, elle enseigne au Collège Vanier en technique de santé animale pour participer à former les futurs techniciens. Elle partage son temps libres entre le bénévolat dans un refuge afin de les aider à mieux s'occuper des animaux exotiques qu'ils reçoivent, sa participation à un orchestre à vent, l'escalade et les voyages. Elle partage également sa vie avec deux perroquets caïques et deux chats.
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